top of page
 DOM CLEMENT JACOB (1906 -1977) 

Maxime Jacob est un compositeur français devenu moine bénédictin.

 

Enfant prodige, coqueluche du milieu mondain parisien et encouragé par des compositeurs de 1er rang comme Eric Satie ou Darius Milhaud, et promis à une carrière brillante.

 

Dans la continuité du « Groupe des Six » créé par Satie, il forme avec des amis L’Ecole d’Arcueil ; leur objectif : devenir les chantres d’un art musical français actualisé.

Maxime Jacob est alors considéré comme le représentant d’une tradition faite de fraîcheur, spontanéité et de simplicité.

Il est le familier des plus grands artistes de cette époque : tant musiciens qu‘écrivains, peintres aussi, tels qu’Aragon, Artaud, Crevel, Cocteau, Picasso, Radiguet, Supervielle.

 

Pourtant, sous l’influence du philosophe Jacques Maritain, il entre dans les ordres et devient Dom Clément Jacob.

Il fait alors peau neuve : d’artiste mondain, choyé du Tout Paris, il devient organiste et compositeur attaché à l’abbaye bénédictine d’En Caltat

Pendant une dizaine d’années, son activité musicale s’avère modeste et réservée à sa communauté.

Mais son existence est bouleversée par la mort en déportation à Auschwitz de toute sa famille. Il doit alors se cacher, ayant été dénoncé.

 

A son retour à l’abbaye, il connaît une vie nouvelle, et en 30 ans, il écrit une œuvre extrêmement abondante et se révèle un mélodiste prolixe.

 

Un moment servies par le talent de son amie, la pianiste Marie – Louise Clouzot Pissaro, ses compositions, réparties sur une trentaine d’années, demeurent à ce jour presque totalement inexploitées.

C’est cette même Marie – Louise Clouzot Pissaro qui offre à Yves Renoux des mélodies inédites de Dom Clément Jacob.

 

Soucieux de les transmettre à son tour, Yves Renoux souhaite nous les faire découvrir.

 

bottom of page